Finir ou gagner la paix, les gendarmes dans l’interminable sortie de la Première Guerre Mondiale (1918-1925)

20,00

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Description

Epoque : 3ème République
Auteur : PÉCOUT Romain
Editeur : SNHPG-SAMG

Collection : Force publique, numéro 12, novembre 2019
Edition : 2019

Etat : neuf

Prix papier (hors frais envoi) : 20,00 €

– 307 grammes, frais envois 6,55 € ;

Format: 16 x 24 cm; épaisseur tranche 0,9cm, 184 pages, broché.

Finir ou gagner la Paix, les gendarmes dans l’interminable sortie de la Première Guerre Mondiale (1918-1925)

Cinq millions d’hommes à démobiliser, treize départements à réintégrer, des territoires extérieurs à occuper ! Pour les gendarmes prévôtaux, détachés auprès des autres troupes, comme pour ceux des brigades de l’intérieur et des postes recréés dans les zones libérées, la Grande Guerre n’en finit pas de finir.

Et d’abord, car la démobilisation s’effectue par étapes, les gendarmes doivent maintenir la discipline parmi des soldats impatients de rentrer chez eux, contrôler les gares, traquer les déserteurs, repérer le matériel militaire abandonné.

Autre défi : le maintien de l’ordre. Appuyés par les premiers « pelotons mobiles », les 23 000 gendarmes territoriaux constituent la seule force publique présente partout. La tâche est immense : participer à la réorganisation des régions dévastées et à la réintégration de l’Alsace- Moselle, lutter contre les pillages et les exhumations clandestines, contrôler les étrangers employés à la reconstruction, enquêter sur des actes commis par les troupes occupantes et les compromissions avec l’ennemi, renseigner les autorités sur l’économie et l’état d’esprit, rétablir l’ordre au cours des mouvements sociaux.

Troisième champ d’action : l’international, où des gendarmes participent à l’occupation des territoires rhénans, au rapatriement des Troupes Françaises de Macédoine, au maintien de l’ordre en Silésie, à Constantinople et au Cameroun, à la pacification – par les armes et par la création de forces de police locales – de la Syrie, du Liban et de la Cilicie.

Après la Grande Guerre, la sortie du conflit représente une autre étape dans la mue de l’héritière de la maréchaussée en force armée polyvalente du XXe siècle. Longtemps oubliées, les multiples interventions des « soldats de la loi » – une formule employée par des prévôtaux – apportent un nouvel éclairage sur les péripéties de la longue transition vers le temps de paix. Elles montrent comment l’histoire de ces militaires particuliers enrichit, non seulement l’histoire de la sécurité et des systèmes policiers, mais aussi celle de la guerre et des relations internationales.

Cette publication s’appuie sur un travail de recherche réalisé par Monsieur Romain Pécout, sous la direction du professeur Jean-Noël Luc, au sein du séminaire de Sorbonne Université consacré à l’histoire des gendarmes et des autres acteurs de la sécurité. Elle a bénéficié d’une subvention du Centre d’histoire du XIXe siècle et de la Faculté des Lettres de Sorbonne-Université.